jeudi 22 septembre 2011

Ile de Pâques, un dernier petit tour











Afin d'approfondir notre connaissance de l'île, nous nous rendons ce matin au musée. Il est assez petit mais très complet. Les différents panneaux nous en apprennent plus sur la géographie, l'arrivée des premiers polynésiens, l'histoire, la culture et les mœurs de l'île. Une grande part de la culture et des traditions de l'île reste encore mystérieuse, il faut savoir que les guerres civiles, les maladies (importées du continent) et le manque de ressources ont décimé la population au dix-neuvième siècle. Au point qu'à un moment il ne restait plus que 111 habitants sur l'île, ce qui a empêché la transmission orale d'une génération à l'autre.
Il y a toujours du vent sur l'île mais aujourd'hui il souffle particulièrement fort, d'énormes vagues viennent se fracasser contre les rochers. Nous nous offrons un dernier petit tour sur les routes de l'île et retournons ensuite voir les sept moaï qui regardent la mer de l'ahu Akivi.
Le lendemain, nous quittons ce lieu magique, cette petite île, l'île habitée la plus isolée au monde, recèle de vrais trésors : ses énigmatiques moaï, l'océan à perte de vues et d'incroyables paysages.
Notre belle aventure au Chili se termine... place au Pérou.






mardi 20 septembre 2011

Ile de Pâques, moaï à gogo














































Après un délicieux petit-déjeuner dans le patio, nous filons à l'extrême est de l'île, en direction d'Anakena. C'est là que se trouve l'une des deux seules plages de l'île, d'une incroyable beauté. Ce qui fait la particularité de ce site, en plus du sable blanc, de l'eau turquoise et des palmiers, est la présence d'un ahu et de ces moaï en bord de plage. Nous y sommes pratiquement seuls, ce qui aide à apprécier la sérénité du lieu.
En chemin vers la carrière des moaï, nous ne résistons pas au plaisir, d'aller contempler à nouveau l'ahu Tongariki et ses quinze statues sous une autre lumière. De nombreux mystères entourent encore les moaï, l'un des plus grands étant leur transport, sachant que leur poids peut aller jusqu'à 80 tonnes et qu'ils sont parfois érigés à près de quinze kilomètres de la carrière où ils étaient sculptés. La légende dit qu'ils s'y rendaient en dansant, mais il n'y a aucune certitude quant à la réalité. Il est à noter que les Rapa Nui (habitants de l'Ile de Pâques) ne connaissaient pas l'usage du métal, ce qui complique encore les choses. La difficulté de leur transport fait que des dizaines de moaï terminés attendent toujours dans la carrière de Rano Raraku. Les flancs du volcan qui l'abritent ressemblent presque à un champ de moaï, seules les têtes dépassent, le reste du corps ayant été peu à peu enseveli.
À la fin de cette belle journée, nous retournons à la plage de rêve afin de nous y baigner. Nous n'y sommes plus du tout seuls, les moaï n'ont presque plus l'air à leur place sur cette plage bondée. L'eau est un peu fraîche mais quel bonheur de pouvoir se rebaigner.












lundi 19 septembre 2011

Ombres chinoises...



















Le site de l'ahu Tahai, à l'est de la ville, nous offre un magnifique coucher de soleil.

Ile de Pâques, le sud de l'île à mobylette




























Ayant fait le tour des sites proches de la ville d'Hanga Roa, nous louons une mobylette pour, durant trois jours, partir à l'assaut des petites routes de l'île. Nous sommes heureux de retrouver la liberté offerte par la mobylette que nous avions tant appréciée en Asie. Notre première visite est celle de la carrière où étaient sculptés les pukao, les chapeaux rouges des moaï. De nombreux moaï en possédaient mais ils n'ont que rarement été replacés et sont visibles à côté des ahu, il faut dire qu'ils pèsent en moyenne 12 tonnes. Cette carrière se trouve dans le cratère d'un volcan éteint.
L'île est composée de nombreux volcans maintenant éteints qui lui donne son relief si vallonné. Nous en avons un bon aperçu en grimpant au sommet de l'un deux, du haut duquel nous avons une vue magnifique sur l'ensemble de l'île. Nous poursuivons notre route en longeant la côte, croisant de temps en temps un groupe de chevaux sauvages, ils gambadent librement dans la nature, ça fait plaisir à voir. Le long du chemin nous pouvons observer de nombreux moaï couchés. Nous finissons la journée par la visite de l'ahu le plus emblématique, l'ahu Tongariki. Ses quinze moaï alignés semblent indifférents aux dizaines de visiteurs qui se pressent à leurs pieds pour avoir la photo parfaite. Une fois que nous y sommes seuls, nous ne pouvons qu'être sous le charme de ce site grandiose. On y reste un long moment observant les moaï sous toutes les coutures.