mardi 20 septembre 2011

Ile de Pâques, moaï à gogo














































Après un délicieux petit-déjeuner dans le patio, nous filons à l'extrême est de l'île, en direction d'Anakena. C'est là que se trouve l'une des deux seules plages de l'île, d'une incroyable beauté. Ce qui fait la particularité de ce site, en plus du sable blanc, de l'eau turquoise et des palmiers, est la présence d'un ahu et de ces moaï en bord de plage. Nous y sommes pratiquement seuls, ce qui aide à apprécier la sérénité du lieu.
En chemin vers la carrière des moaï, nous ne résistons pas au plaisir, d'aller contempler à nouveau l'ahu Tongariki et ses quinze statues sous une autre lumière. De nombreux mystères entourent encore les moaï, l'un des plus grands étant leur transport, sachant que leur poids peut aller jusqu'à 80 tonnes et qu'ils sont parfois érigés à près de quinze kilomètres de la carrière où ils étaient sculptés. La légende dit qu'ils s'y rendaient en dansant, mais il n'y a aucune certitude quant à la réalité. Il est à noter que les Rapa Nui (habitants de l'Ile de Pâques) ne connaissaient pas l'usage du métal, ce qui complique encore les choses. La difficulté de leur transport fait que des dizaines de moaï terminés attendent toujours dans la carrière de Rano Raraku. Les flancs du volcan qui l'abritent ressemblent presque à un champ de moaï, seules les têtes dépassent, le reste du corps ayant été peu à peu enseveli.
À la fin de cette belle journée, nous retournons à la plage de rêve afin de nous y baigner. Nous n'y sommes plus du tout seuls, les moaï n'ont presque plus l'air à leur place sur cette plage bondée. L'eau est un peu fraîche mais quel bonheur de pouvoir se rebaigner.












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