vendredi 25 novembre 2011

Salar de Uyuni, plus blanc que blanc














































Nous n'aurons pas l'occasion de faire la grasse matinée dans notre chambre de sel car nous nous levons avant le soleil à 4h30. Nous prenons assez vite la direction du cœur du Salar afin d'admirer le lever de soleil. Il fait un peu froid, nous avons du sortir les bonnets. Les premiers rayons lèchent la surface du Salar et nous nous rendons peu à peu compte de son immensité.
Le Salar s'étend sur 12 500 km², pratiquement la moitié de la superficie de la Belgique. Cette grande étendue blanche, couverte de sel sur plusieurs mètres d'épaisseur, est le résultat de l'assèchement d'un ancien lac salé. Seule quelques petites îles se détachent sur cet océan de blancheur dont l'isla incahuasi, couverte de cactus impressionnants. Même si l'endroit est très touristique, le panorama est à couper le souffle.
Nous prenons ensuite la direction du volcan Tunupa qui domine le Salar. Un petit village prospère sur ses flancs, à la saison des pluies il est coupé du monde pendant trois mois car le salar est alors couvert d'eau, suffisamment pour empêcher la circulation des voitures mais pas assez pour permettre celle des bateaux. Nous montons jusqu'à un mirador d'où nous prenons vraiment conscience de l'étendue du Salar. Sur le volcan nous visitons également une grotte qui abrite quelques momies pré-incas. Comme la tradition le veut, on ne résiste pas à jouer avec la perspective... la preuve en image.
Nous quittons le Salar en début d'après-midi et après un bref passage à Uyuni, nous reprenons la route de Tupiza. Même si ce tronçon ne fait pas officiellement partie du tour, les paysages sont remarquables. Nous devons à regret quitter Norma, Gilberto, Stefanie et Christoph ; que de bons moments partagés...












jeudi 24 novembre 2011

Sud Lipez, une belle collection de rochers





































Troisième jour de notre périple, les paysages changent encore, aujourd'hui des rochers de toutes les formes. Tête d'incas, champignons, rochers troués... à vous de les retrouver dans les photos. Ils sont aussi de bons promontoires d'où observer les environs, lagunes, vastes plaines et canyons encaissés. Après plus de 500 kilomètres de pistes rocailleuses, nous arrivons sur une « route ». Il n'y a pas beaucoup de trafic mais deux cyclistes arrêtent notre voiture afin de demander leur chemin. Et quelle surprise de reconnaitre Edith et Manu... (cfr message du 27 octobre) Il n'y a vraiment plus de doute, le monde des voyageurs est tout petit.
Fin de journée, nous traversons un deuxième petit salar, voisin de celui de Uyuni, l'impatience monte. Après un dernier arrêt en bordure du Salar pour visiter quelques grottes, nous rejoignons l'hôtel de sel où nous passerons la nuit. Ici, presque tout est en sel, murs, tables, lits... rassurez vus pas les matelas, de gros blocs sont découpés dans la surface du Salar. Le Salar de Uyuni n'est plus qu'à 200 mètres, vivement demain.