vendredi 2 septembre 2011

Les autres côtés de Santiago





































Mercredi matin, nous partons en direction de « Cerro San Cristôbal », la plus haute colline de Santiago. Nous empruntons un funiculaire et quelques escaliers pour arriver au sommet de celle-ci. De là haut nous avons un panorama exceptionnel sur la ville et les montagnes. Cela nous permet aussi de nous rendre compte à quel point la ville est polluée, et ce qui n'arrange rien le smog reste bloqué par les montagnes. Ensuite, nous visitons le quartier de Bellavista, très agréable, cela nous rappelle certains quartiers parisiens. C'est l'endroit parfait pour un bon restaurant en terrasse...
L’Amérique du Sud, c'est aussi et il ne faut pas l'oublier, la terre du football et même si ce n'est pas le pays où l’ambiance est la plus incroyable, nous avons passé un super moment au stade du « Club Desportivo Universidad Catolica », un des meilleurs du pays après le légendaire « Colo Colo ». Nous arrivons bien a l'avance pour bien profiter de l’ambiance d'avant match, enfin un peu trop tôt quand même car nous sommes les premiers dans le stade, cela nous permet d'admirer le coucher de soleil sur les montagnes entourant celui-ci. A l'approche du match, les supporters sont bien là... Autour de nous une ambiance bon enfant et familiale, derrière les goals de chaque côte les supporters des deux équipes se déchaînent. Ceux de la Catolica nous impressionnent par leurs nombreux chants, un vrai concert live... Le match se termine par la victoire des locaux, nous prenons le bus avec les supporters de la Catolica qui n'ont pas l'air d'avoir envie d'arrêter de chanter, le tout dans une ambiance des plus agréables. Il faut dire que l'alcool est interdit dans le stade, à méditer chez nous...
Le lendemain, après une journée tranquille, nous partageons un barbecue avec les personnes de notre hôtel. Nous y rencontrons entre autre Rodrigo, un brésilien super sympa et qui nous joue à merveille quelques chansons bien de chez lui. Un petit goût du Brésil que nous ne visiterons que partiellement.
Le jeudi, après un dernier tour de la ville durant lequel nous visitons d'autres quartiers qui nous séduisent tout autant, nous partons pour une longue route vers Chiloé, île du sud du pays.

mardi 30 août 2011

Santiago autour de la Place d'Armes



















Ce matin, ou plutôt ce midi nous émergeons de notre lit. Il faut dire que le décalage horaire est assez difficile à encaisser et que nous avons bien festoyé hier soir. Nous partons donc directement à la recherche d'un restaurant, en prenant la direction du marché central. Là-bas, nous ne pouvons pas faire cinq mètres sans nous être accostés par un serveur nous vantant son restaurant. Cela nous amuse assez bien, nous entrons dans le jeu, de plus cela nous permet de pratiquer notre espagnol qui pour le moment, on peut le dire n'est pas très extraordinaire. Chaque restaurant à son menu et, en général, on s'en sort pour moins de dix euros pour deux avec entrée, plat, dessert et boisson. En début de repas, ils apportent du « Pebre », une mixture de tomates, oignons, piments, coriandre... On est fan, enfin surtout Joël. Et quel plaisir de pouvoir vous reparler de nos petits restaurants. Au menu ce midi, poisson et moules, les spécialités du mercado central.
L'après-midi, nous déambulons dans les larges rues du centre de Santiago. Nous sommes étonnés de voir le nombre de personnes s'y promenant à toutes heures du jour. Nous passons par la Place d'Armes qui est la place principale, bordée de nombreux monuments. Une des particularités de la ville est qu'elle est complètement entourée de hautes montagnes enneigées. C'est assez surprenant au début, nous sommes en plein centre et au croisement d'une rue, en levant les yeux, apparait ce magnifique paysage. Nous finissons par la visite du musée d'art pré-colombien, où les pièces exposées sont merveilleuses, cela nous donne un premier aperçu de la culture que nous allons découvrir en Amérique Latine.










lundi 29 août 2011

37 heures d'anniversaire...










Ce matin nous quittons Sydney où nous avons atterri hier soir en provenance de Christchurch. Nous allons effectuer le plus long vol de notre voyage, traversant tout le Pacifique. Après quinze heures de vol, nous arrivons trois heures plus tard à Santiago, en effet nous avons décollé à 9h00 et atterrissons à midi le même jour. Un peu déroutant pour l'organisme, mais quel bonheur de pouvoir fêter l'anniversaire de Joël durant 37 heures. Alice a « discrètement » mis l'équipage au courant et nous sommes accueilli avec une petite flûte de champagne. Durant notre vol nous aurons droit à trois repas, quatre films et une nuit... mais au réveil, c'est encore le 29 août.
Arrivés à Santiago, nous posons nos affaires à la guesthouse, Ecohostel, très sympathique, et faisons une petite sieste... tout de même 13 heures de décalage, ça se sent un peu. Nous partons ensuite fêter dignement Joël dans le quartier de Barrio Lastaria avec un bon pisco sour, boisson chilienne par excellence. Nous mangeons ensuite une grillade Patagonica (à la patagonienne), énormément de viande délicieusement grillée le tout accompagné de superbes vins... Depuis l'Australie, nous visitons des pays à vin... et ça nous plait bien... L'ambiance de la ville semble très sympa et c'est agréable de retrouver une culture latine.





dimanche 28 août 2011

On aurait aimé visiter Christchurch










Il y a un peu plus de six mois, Christchurch a été touchée par un terrible tremblement de terre. À ce moment là, nous étions au Népal et ne nous étions pas rendu compte de l'ampleur des dégâts. Le centre ville est totalement inaccessible et vidé de ses habitants. Tous les musées sont fermés et de nombreux bâtiments sont détruits. En longeant les barrières de sécurité, nous avons vraiment une vision de fin du monde... C'est très difficile à voir.
Nous pouvons néanmoins visiter le jardin botanique qui n'a pas trop souffert et nous promener le long de l'Avon, petite rivière qui serpente dans la ville. Nous pouvons une nouvelle fois observer des tadornes du paradis, ils sont très nombreux en Nouvelle-Zélande et ont l'amusante caractéristique de se promener toujours à deux. Le mâle a la tête noir et la femelle, la tête blanche, ils sont inséparables.
On nous avait dit beaucoup de bien de cette ville, il faudra qu'on revienne car en voyant le nombre de chantiers, elle sera certainement vite debout.
Le lendemain, nous quittons la Nouvelle-Zélande, avec une grande envie d'y revenir, on est loin d'avoir tout vu et ce que nous y avons vu nous a énormément plu.